GREYCO (2024-2028)
GreyCo - (Grey Connectivity) - "Connectivité en eaux anthropisées : les champs d'éoliennes en mer tissent-ils des trames grises?"
Coordinateur & Partenaires | Type projet | Années | Référent ASIM |
Coordinateurs : Philippe Cuvier (LEBCO) et Florentine Riquet (ASIM) | OFB | 2024-2028 | |
Partenaires: ISEM (CNRS), LOG (ULCO), Fondation Open-C, Euréka mer |
Descriptif du projet
Contexte :
L'introduction de structures artificielles dans le milieu naturel, comme les mâts d'éoliennes, crée de nouveaux substrats disponibles pour la colonisation biologique. L'ajout de ces supports artificiels peut modifier les dynamiques de connectivité : des populations, voire des espèces, qui étaient initialement isolées peuvent désormais se retrouver connectées. Par ailleurs, certaines espèces peuvent coloniser de nouveaux habitats où elles étaient auparavant absentes, modifiant ainsi les équilibres écologiques locaux.
Objectifs :
- Caractérisation de la connectivité génétique chez la moule marine et la cione, deux modèles de portuarisation biologique
- Identification de la communauté benthique présente sur ces nouvelles structures
- Modélisation de la connectivité
- Analyse intégrée
Schéma d'organisation du projet GreyCo : GreyCo s’organise en cinq WorkPackages (WPs), dont le WP0 est dédié à la coordination du projet et la dissémination des résultats, et quatre WPs scientifiques (WP1-4).
Ce projet rassemble des approches de génétique des populations (WP1 et WP2), de modélisation (WP3) et propose une synthèse des résultats acquis durant le projet ainsi que des projections à 10 et 30 ans (WP4).
Étude des patrons de connectivité via deux approches | |
A. la génétique des populations utilise des marqueurs moléculaires permettant d’évaluer le degré de divergence entre populations et d’inférer l’origine génétique des individus, les flux de gènes entre populations et les processus évolutifs ayant influencé leur différenciation génétique.
| B. les modèles hydrodynamiques permettant de calculer le transport de particules entre une ou plusieurs zones « sources » et des zones « puits ».
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Deux modèles clés de portuarisation anthropique, les moules marines Mytilus et les ascidies Ciona , deux espèces retrouvées sur de nombreuses surfaces artificielles (ports, digies, bouées, parcs éoliens) et en populations naturelles.
Photo prise au port de La Turballe, novembre 2024, ou moules et ciones (pointées par les flèches) se côtoient.
Collaborations :
Financements :