Présentation

Quel est le potentiel adaptatif des populations d’invertébrés marins et des microorganismes associés ou émergents dans un contexte de changement global ?

  L’aquaculture est un secteur alimentaire qui connait une forte croissance. Au niveau mondial, la production d’invertébrés marins, en particulier de crustacés et bivalves marins ne cesse de croître. Ces espèces présentent notamment l’avantage d’occuper un faible niveau trophique et de pouvoir être intégrées dans des schémas d’aquaculture multitrophique intégrée.

 Les invertébrés marins présentent non seulement un intérêt économique mais également écologique. En effet, en permettant de révéler les changements environnementaux, des espèces telles que les bivalves marins jouent le rôle de sentinelles au sein des écosystèmes côtiers. De plus, certaines espèces font partie des espèces dites ingénieur d’écosystème en ayant la capacité de créer un habitat favorable à de nombreux autres organismes vivants. Malheureusement, ces espèces sont menacées par l’augmentation de la fréquence des évènements de mortalité massive associés à des micro-organismes pathogènes (virus, bactéries et protozoaires) et le contexte de changement global pouvant être aggravé localement par la dégradation du milieu.

 Ainsi, considérant leur rôle clé au sein des écosystèmes côtiers et leur intérêt en tant que ressources exploitables, il est essentiel d’assurer la durabilité des populations d’invertébrés marins d’élevage et sauvages.

 L’unité ASIM émane de la restructuration de l’unité SG2M et plus spécifiquement de l’évolution du Laboratoire de Génétique et Pathologie des Mollusques Marins-LGPMM. Elle est l’une des unités du Département Ressources Biologiques et Environnement de l'Ifremer.

 Implantée à La Tremblade en Charente Maritime, au cœur d’un des plus importants écosystèmes conchylicoles européens, l’unité ASIM a pour principaux objectifs de comprendre voire anticiper les émergences d’organismes pathogènes et de comprendre comment les invertébrés marins s’adaptent aux changements environnementaux, la diminution de la biodiversité et l’altération de la qualité des écosystèmes.